Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Plaisance
Une fête pour souligner les 100 ans
Juliette Pissard (jpissard@inmedias.ca)
Le 1er mai, les anciens élèves, collègues de travail et amis sont cordialement invités à se joindre à la communauté des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus pour fêter les 100 ans de leur présence de même que de l’apport à l’éducation et à l’instruction des enfants de Plaisance par 71 femmes dévouées.
Pour débuter la journée, une messe sera célébrée par Monseigneur Paul-André Durocher, incluant un hommage et une remise de souvenir. Suivra une rencontre fraternelle à la salle municipale, autour d’une présentation et d’une collation.
Sœur Hélène et Rolande, arrivées respectivement en 1964 et en 1969 et toujours sur place actuellement seront également présentes.
« Nous souhaitons vraiment à travers cet évènement saluer leur dévotion et leur engagement auprès de la congrégation. Bien que retraitées, elles continuent toujours d’œuvrer pour la communauté en dirigeant la chorale des enfants et en effectuant les sacrements de base», affirme Annette Desjardins, présidente du comité d’organisation.
L’histoire des sœurs remonte à loin. C’est sous l’impulsion d’Angélique Lesourd, une orpheline bretonne, qui le cœur sur la main, décida de dévouer sa vie aux plus démunis que la communauté existe aujourd’hui. Par la suite, trois de ses amis la rejoindront : Françoise Richard, Julianne et Jeanne Monier, pour œuvrer avec elle.
Avec le temps, la communauté s’agrandit de plus en plus et sera reconnue officiellement en 1828.
Les premières religieuses sont arrivées depuis la France jusqu’à Ottawa en 1902. D’abord affectées aux travaux de ménages et de cuisine pour les oblats de Marie immaculée avec le père Duvic, elles sont rejointes au fur et à mesure par de nouvelles sœurs et se consacrent désormais à leurs activités principales d’enseignements et de soins.
C’est à la demande d’Armand Malo, membre de la commission scolaire, que trois sœurs issues de la communauté canadienne arrivent à Plaisance en 1922. Ce dernier souhaitant créer une communauté religieuse à l’intérieur de la ville afin d’inculquer aux élèves les valeurs catholiques.
Sœur Marie-Thérèse deviendra la directrice de l’école, et sœur Joseph-Marie et Marie Vianey les enseignantes. Elles habiteront au 2e étage de l’école jusqu’en 1942, année où elles déménageront au couvant tout en poursuivant leur enseignement. Après plusieurs années, de nouvelles classes s’ouvrirent et de nouvelles sœurs arrivèrent. Quand une religieuse part, une autre la remplace, jusqu’en 1970, date à laquelle l’éducation prend un virage laïque.
Aujourd’hui bien que moins active, la communauté continue d’exister dans différentes parties du Québec et ailleurs dans le monde.
« Joignez-vous à nous et venez célébrer ce pan de notre histoire avec nous ! Bienvenue à toutes et à toutes », clame Annette Desjardins.
Rendez-vous le 1er Mai à 10h, à l’église de Plaisance.
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