Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées
Les détecteurs de CO2 en attente d’être installés
Le Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées (CSSCV) a reçu près de 50% de ses appareils de détecteurs de CO2 à installer dans les classes prochainement, mais ils ne seront pas installés pour le retour en classe prévu le 17 janvier.
Dans un point de presse la semaine dernière, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a indiqué qu’il souhaitait que les appareils reçus soient installés pour la rentrée des élèves.
Du côté du CSSCV, le directeur général, Daniel Bellemare, mentionne que le centre a fait l’acquisition de détecteur de CO2 fonctionnant avec un branchement électrique plutôt que d’appareil à batterie.
«Les modèles filaires offrent plus de possibilités en termes de monitoring que ceux qui sont à piles. Par contre, ceux qui sont filaires sont plus longs à installer. Nous, c’est l’option qu’on a prise parce qu’on s’est dit que sur le long terme, on aimait mieux avoir un monitoring complet de nos bâtiments.»
M. Bellemare confirme la réception, le 20 décembre dernier, de 268 appareils sur les 500 commandés. Il ne peut toutefois pas dire quand ces appareils seront mis en service.
Au moment de l’achat des appareils, la règle en place exigeait que les détecteurs soient installés pour le 30 juin, souligne le directeur général. Un contrat a été donné à une firme externe pour l’installation sur cette base.
Il faudra donc voir ce qu’il sera possible de faire à la suite des changements annoncés par le ministre. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu entre les directeurs de centre de services scolaire et le ministre pour parler de l’enjeu des détecteurs filaires. «Il s’attend à ce qu’on mette les efforts nécessaires pour les installer le plus rapidement possible.»
Le ministre a aussi indiqué qu’il aimerait que tous les appareils soient installés en février. «Ça dépend de la livraison des appareils manquants», soutient M. Bellemare quand on lui demande si c’est un objectif possible.
L’autre enjeu, c’est celui de la main-d’œuvre. Plusieurs centres de services scolaire n’ont pas les ressources nécessaires comme le CSSCV, affirme le directeur général. C’est pourquoi le contrat a été donné à l’externe. Mais il faudra voir les disponibilités de l’entreprise en lien avec le changement de date.
Trois classes
Une des mesures prises par le CSSCV en attendant est de demander à son électricien d’installer les appareils dans trois classes qui avaient obtenu les résultats plus élevés que la normale lors des tests l’an dernier.
«On avait trois locaux qui dépassaient les normes. On a installé des échangeurs d’air dans ces locaux. On a demandé à notre électricien d’en installer (détecteur) dans les locaux prioritaires.»
Échangeur d’air
Par ailleurs, Daniel Bellemare indique aussi que le CSSCV a déjà fait l’acquisition et installé deux échangeurs d’air dans des locaux plus problématiques dans les dernières semaines.
Une nouvelle commande a été passée pour se procurer quelques appareils supplémentaires qui sont attendus prochainement. «On n’en a pas besoin selon les lectures que l’on fait, mais on s’en est procuré en surplus. Pour être prêt en cas de besoin.»
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