Hydro-Québec
Des rencontres avec les maires de la MRC de Papineau en 2022
Des rencontres devraient avoir lieu au début 2022 entre un représentant d’Hydro-Québec et le conseil des maires de la MRC de Papineau pour discuter de la situation sur l’ensemble du territoire.
Deux municipalités, Namur et Val-des-Bois, ont déjà eu des discussions avec Hydro-Québec en lien avec des enjeux d’électricité sur leur territoire (voir autre texte). Ces enjeux sont présents à différents niveaux dans toutes les municipalités, indique Alain Paquette, conseiller-relations avec le milieu chez Hydro-Québec.
«Un des objectifs que j’ai pour 2022, c’est d’intensifier davantage les liens de communications avec les municipalités, indique-t-il. Je compte proposer au prochain conseil des maires d’aller les rencontrer. De faire le point au 31 décembre.»
Hydro-Québec a le nombre d’heures d’interruption de services pour chaque municipalité et chaque année. En moyenne, pour la MRC de Papineau, on parle de 12,5 heures d’interruption en 2020 et de 20,7 heures en 2019. Elle se classe au 3e rang sur els quatre MRC de la région pour la moyenne en 2020. Les deux premières sont la MRC de Pontiac (26,3 heures) et la MRC Vallées-de-la-Gatineau (20,3 heures). La MRC des Collines ferme la marche avec une moyenne de 11 heures.
«La situation est un peu moins criante que dans les deux autres MRC, mais on veut vraiment être en symbiose avec nos élus. Qu’ils sachent qu’on est au travail et qu’est-ce qu’on va faire», indique M. Paquette.
C’est dans ce but que des rencontres sont souhaitées par Hydro-Québec. «J’ai de l’information pour chaque municipalité. Quelle ligne alimente la municipalité et qu’est-ce qu’on a comme travaux de végétation qui sont prévus pour chacune des municipalités?»
Végétation
Pour Hydro-Québec, cette information est importante puisque c’est la végétation qui est à la base d’une grande partie des enjeux vécus par ces municipalités. «Dans 64% des cas, la végétation est la cause des pannes.»
C’est ce qui se passe avec des milieux ruraux, ajoute M. Paquette. Les lignes doivent passer dans des secteurs boisés et le moindre problème peut causer des ennuis.
En 2020 par exemple, la MRC de Papineau a connu des vents violents en juin et novembre de même de la neige et des vents importants en février. Ce sont des éléments qui ont eu des impacts sur le réseau à certains endroits, explique Alain Paquette.
Il y a peu d’options en lien avec les pannes causées par la végétation. Ce sont des travaux de végétation qui peuvent être faits pour tenter de diminuer la présence des branches proches des fils électriques.
«On regarde la qualité de services et où on a des problèmes. On va faire des interventions. Des fois c’est assez radical comme de l’abattage. Des fois c’est de l’élagage.»
Le tout en s’assurant d’avoir une acceptabilité sociale. «On fait de plus en plus de publicité pour expliquer qu’Hydro-Québec abat des arbres pour améliorer la qualité de service. On sent qu’il y a de la pédagogie à faire. Si les gens veulent avoir une meilleure qualité de service, il faut passer par là.»
«On installe aussi des disjoncteurs. Ça nous permet de faire à distance certaines manœuvres. Quand il y a des pannes, on est capable d’agir plus rapidement, sans être physiquement sur le terrain.
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