Changement climatique
La MRC de Papineau s’associe au projet «En mode solution nature»
Des solutions naturelles existent pour faire face aux changements climatiques et c’est ce que la MRC de Papineau tentera de trouver en participant au projet «En mode solution nature».
Ce projet a été mis sur pied par l’organisme Nature Québec qui s’est adjoint l’aide de municipalités à travers le Québec de même qu’une MRC, soit la MRC de Papineau, dans le cadre de ce projet-pilote.
Le but est de voir quelles sont les solutions naturelles qui peuvent être amenées pour faire face aux changements climatiques. «L’objectif, c’est vraiment de s’adapter aux changements climatiques et de lutter contre les changements climatiques», indique Arnaud Holleville, directeur du Service de l’aménagement du territoire.
«C’est un projet de 3 ans, ajoute-t-il. Ce qu’on va avoir par la suite, c’est un plan d’action qui va être concerté avec les municipalités.»
Même si c’est la MRC de Papineau qui est le partenaire de Nature Québec dans ce dossier, les municipalités membres seront impliquées dans le projet et elles auront aussi à mettre en place des actions issues de ce plan.
Nature
Quand on parle de solutions nature, on parle «des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer les écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité».
Un grand nombre de ces solutions sont déjà présentes dans la nature. «Où sont les solutions, elles sont dans la nature. Plus de 30% des solutions sont des solutions qu’on appelle des solutions nature, explique M. Holleville.
Le partenariat avec Nature Québec permettra donc de les dénicher. «Dans cette perspective, Nature Québec va nous aider à déterminer les solutions et éventuellement nous aider à les mettre en place par des demandes de subvention.»
Le préfet de la MRC de Papineau, Benoit Lauzon, estime que ce partenariat pourrait être très intéressant pour la MRC dans la lutte aux changements climatiques. Mais il démontre aussi que du travail a déjà été fait, selon lui. «Si l’organisme veut travailler avec nous, ça démontre qu’on fait du travail.»
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