Pandémie de la COVID-19
Une 2e dose de vaccin plus tôt pour les personnes fortement immunosupprimées ou en dialyse rénale
Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce une nouvelle directive concernant la vaccination des personnes considérées à très haut risque de complications de la COVID-19. En effet, les personnes fortement immunosupprimées ou qui reçoivent des traitements de dialyse rénale pourront se prévaloir de la seconde dose de vaccin plus tôt que prévu initialement.
Cette décision, qui fait suite à un avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), permettra aux personnes répondant à certains critères cliniques de recevoir leur deuxième dose 28 jours après la première, au lieu de 16 semaines ou 112 jours après. Cette recommandation s’appuie sur des données montrant que chez les personnes atteintes de ces maladies ou suivant des traitements particuliers, la réponse immunitaire après la première dose est faible, d’où l’importance pour eux de recevoir la deuxième plus rapidement.
Soulignons que les personnes concernées par ce changement n’auront pas à faire les démarches nécessaires pour un rendez-vous. Qu’elles aient reçu ou non leur première dose, elles seront contactées directement par l’établissement de santé et de services sociaux de leur région, dans un cas pour devancer le rendez-vous de la seconde dose, et dans l’autre pour établir la date de l’administration de la première. Si la période de 28 jours est déjà écoulée, un rendez-vous sera attribué le plus tôt possible.
Faits saillants
Les personnes immunosupprimées ou dialysées visées par cette nouvelle directive font notamment partie des clientèles suivantes :
- les personnes qui ont des traitements de dialyse pour de l’insuffisance rénale sévère;
- les personnes en traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie pour un cancer;
- certaines personnes ayant reçu une greffe d’organe, dont le cœur, les poumons ou les reins;
- certaines personnes ayant reçu une greffe de cellules souches;
- certaines personnes qui reçoivent de hautes doses de corticostéroïdes ou d’autres traitements immunosuppresseurs de très forte intensité.
Un mécanisme de validation d’admissibilité sera mis en place afin d’éviter que des personnes qui ne correspondent pas aux critères exigés bénéficient de cet intervalle de vaccination de la seconde dose. Rappelons que cette stratégie vise à protéger des personnes pour qui il est documenté que la réponse à la première dose est faible.
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