Bonhomme sept heures à Gatineau prend la scène
Pères de famille et artistes dans l’âme
MUSIQUE. 2017 est sans aucun doute une année charnière pour la formation Bonhomme sept heures. D’ailleurs, le 17 juillet prochain, ils vivront un beau moment, alors qu’ils seront en première partie de la formation Les Respectables, à la Place de la Cité à Gatineau.
La formation originaire de la Petite-Nation, composée de Normand Veillette, Simon Carrière, Guillaume Cormier et Luc Poirier, vit de beaux moments depuis quelques mois.
Il y a une sincérité et une authenticité qui est palpable, et ça me plaît beaucoup.
-France D’Amour
«2017, ça a été l’année de Bonhomme sept heures», convient le chanteur et guitariste Normand Veillette.
Il y a quelques mois, le groupe a présenté un premier mini-album, intitulé Sept heures moins une, lancé à St-André-Avellin, puis en Abitibi. «On était rendu à lancer un EP pour savoir la réponse des gens», explique le chanteur. (…) C’est vraiment une carte de visite qu’on voulait créer.»
Et pour ajouter à cette année sous le signe de la réussite, la formation a réussi à se tailler une place parmi les finalistes de Gatineau prend la scène, après trois ans à déposer en vain sa candidature. «Il manquant la création de ce mini-album là», convient Normand Veillette.
Depuis quelques semaines, le groupe profite de formations et ateliers. «On est venu chercher des outils ici à Gatineau prend la scène, explique-t-il. Et on a une porte-parole, France D’Amour, qui est incroyable.»
Pour le chanteur et guitariste Luc Poirier, la participation à Gatineau prend la scène a permis d’avoir un regard critique sur leur travail, «pour nous amener à 110%.» «Ça nous a permis d’avoir un espèce de recul avec quelqu’un qui nous a apporté des nuances.»
Et la cerise sur le sundae? La présentation d’une première partie de vingt minutes devant un large auditoire, avant la prestation sur scène du groupe Les Respectables. «On était dû pour le vivre», estime Normand Veillette.
Un album complet
Le groupe existe depuis maintenant quatre ans. Parmi les objectifs pour la suite, la formation souhaite faire un album complet. «Je pense qu’on est rendu là», note Normand Veillette.
Ceux qui ont 16 spectacles à leur actif, souhaite aussi aller chercher de l’expérience de scène à l’extérieur de leur zone de confort, que ce soit à Montréal, Québec ou ailleurs. Et pourquoi pas créer aussi des happenings avec d’autres groupes de la région.
Rappelant que la formation est composée de quatre pères de famille, qui une fois les enfants couchés, jouent de la musique, Normand Veillette veut aussi briser le tabou qu’un artiste professionnel doit absolument en vivre pour mériter ce titre.
«Je porte l’audace de dire qu’on veut être les leaders régionaux pour prouver qu’être un artiste professionnel, ce n’est pas nécessairement en vivre, clame-t-il. Tu peux avoir une job à côté qui comble bien ta famille et en même temps développer une rigueur artistique pour faire une dizaine de spectacles par année et un album aux trois ans.»
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