Mario Richer: champion de France pour une deuxième année consécutive
Un peu plus d’une dizaine d’années après avoir quitté le Québec pour le vieux continent, le natif de Thurso Mario Richer continue de se réjouir du temps passé derrière le banc d’une équipe de hockey européenne.
Celui-ci a mené les Gothiques d’Amiens à une seconde Coupe de France en l’emportant par la marque de 3 à 2 en séances de tirs de barrage à L’AccorHotel Aréna à Paris dimanche dernier devant une foule record estimée à plus de 14 000 personnes.
La Coupe de France est une compétition où 50 équipes de différentes divisions tentent d’acquérir le titre de la meilleure équipe du pays.
«C’est vraiment gros pour Amiens, c’est émotif pour tout le monde !», mentionne l’entraineur quelques heures après la joute.
C’était la première fois de l’histoire de la compétition qu’une équipe conserve son titre de champion de la Coupe de France à L’AccorHotel Aréna.
Rouen, les adversaires d’Amiens dimanche dernier, possède une notoriété à travers la ligue. «C’est un peu le PSG du hockey», mentionne-t-il. Leur adversaire avait remporté six Coupes de France en plus d’être champion à 15 occasions de la Ligue Magnus, la meilleure division du pays.
Expérience
L’Europe sourit à Mario Richer et ce, de multiples façons. «En résumé, j’étais professeur d’éducation physique et je suis un fan d’histoire. Ici, je peux aligner les deux choses. Je suis en Europe, je voyage constamment. Je coache au hockey, c’est ma passion. C’est super», raconte-t-il.
Après avoir entrainé les Olympiques de Gatineau de 2007 à 2009, Mario Richer a décidé de poursuivre sa carrière en Autriche où il a dirigé le Red Bull Salzburg avec Pierre Pagé. Il a ensuite exercé le même boulot dans trois autres villes européennes soit Graz (Autriche), Val Pusteria (Italie) et Amiens (France).
À quelques jours de la partie, le Thursolien avait pris une décision quant à son avenir à Amiens. «C’est ma dernière année de contrat et c’est officiel que je ne reviens pas l’an prochain. J’ai accepté la dernière année en sachant que mon assistant-coach serait le coach l’an prochain. C’est la seule place au monde où ça se fait, mais ça se fait.»
L’entraineur conserve sa décision même s’il vient de remporter une seconde Coupe de France. «L’annonce est déjà toute faite. Ça ne va rien changer.»
«L’an prochain, je regarde pour trouver un contrat ailleurs à travers le monde. Ça peut être en Amérique du Nord, ça peut être en Europe, ça peut être partout», ajoute-t-il.
Souvenirs
L’entraineur se remémore quelques souvenirs de son enfance. «J’ai joué mon hockey mineur à Thurso. J’ai joué avec les Seigneurs de Papineau et Stéphane Richer à Masson pour les Seigneurs de Papineau.»
«J’ai passé ma jeunesse au Forum de Montréal. Mon père travaillait avec le père de Guy Lafleur au Singer. C’était le conducteur du père à Guy Lafleur pour aller au Forum. Je me retrouvais au Forum toutes les semaines», conclut-il.
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