La croix de la montée Berndt citée patrimoniale
Après plusieurs mois de dédales administratifs et plusieurs reports de la cérémonie officielle en raison de la crise sanitaire, la croix de chemin située au carrefour de la montée Berndt et du 4e rang de Lochaber-Partie-Ouest est finalement citée au patrimoine culturel du Québec.
Le maire de Lochaber-Partie-Ouest, Pierre Renaud, avoue que le délai de 12 mois du projet est dû en partie au manque d’expérience de la municipalité dans ce genre d’homologation. «C’était long parce que c’était la première fois et on ne connaissait pas la loi sur le patrimoine culturel. On avait même oublié de l’inclure dans le plan d’urbanisme qu’on fait autoriser», souligne-t-il.
En plus du délai administratif, plusieurs autres impondérables sont venus se rajouter au temps d’attente. «Il fallait trouver un ébéniste. Ensuite, l’ébéniste n’avait pas le temps tout de suite de le faire. Il a fallu trouver un endroit pour faire l’affiche, le texte et la recherche aussi», mentionne M. Renaud.
Selon le maire, il n’y avait pas d’écrits sur l’histoire de cette croix et il a donc fallu que la municipalité aille interroger les gens pour recueillir leurs mémoires de cet emblème. «M. Chénier a été rencontrer les citoyens ici et là dans la municipalité pour avoir leur histoire. Des gens qui ont 90 ans aujourd’hui et qui se rappelaient de choses qui s’étaient passées à l’époque. Il a fallu retourner 90 ans en arrière», déclare Pierre Renaud.
Un coût raisonnable
Question d’assurer la pérennité de la croix fabriquée en bois, un aménagement spécifique a été conçu. Si autrefois la croix était plantée directement dans le sol, c’est plutôt dans un pied de métal vissé à une plaque de béton que se dresse la nouvelle construction.
Selon le maire, le coût total de cet ouvrage représente environ un coût de 2000$.
Reproduction de l’ancienne croix
Malgré que la nouvelle croix soit un ouvrage récent, l’ancienne était toujours sur place lors de la réfection du site, mais Pierre Renaud spécifie qu’elle était plutôt en piteux état. «Elle était là, mais elle était en état de décomposition et si on poussait dessus avec un doigt elle pouvait tomber.»
M. Renaud explique que la durée de vie de la nouvelle construction sera plus grande parce que son pied n’est pas directement planté dans le sol et propice à la dégradation causée par ce dernier. «On l’a changé au moins 4 ou 5 fois depuis 1920. C’est une question de bois planté dans le sol, c’est plus ça que la structure elle-même. Mais là, le fait qu’elle soit sur ciment et sur un socle de métal, je pense qu’on ne la changera pas avant 50 ans.»
Il ajoute que l’ébéniste est venu sur les lieux pour constater ce qui était présent, que celui-ci a pris des photos et qu’il a reproduit l’ancienne croix.
Autres citations
Le maire Renaud mentionne également que d’autres citations au patrimoine culturel sont dans les cartons de la municipalité. «Le prochain on regarde soit le cimetière sur le rang 3 ou ça va être la petite église.»
Selon le maire, ces deux prochains sites seront plus simples à homologuer, car ceux-ci sont encore maintenus en bon état. «Les gens entretiennent leur cimetière et leur église, alors tout ce qu’on a à faire c’est la citation comme telle.»
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